Kymotopia, un monde d’ondes et de vagues. Un tout petit univers où l’on pourrait se laisser emporter par les flots de notes, comme une barque sur l’Océan, pour aller rêver en musique un ailleurs plein de promesses. En musique ? Oui, bien sûr, mais pas que. L’onde laisse ses traces, et la vague, de ses embruns, tâche le papier. Embruns d’encre est l’éclaboussure des sons, les mots inchantés, la partition maladroite. Une histoire racontée sous deux formes, toute simple : celle d’un étudiant qui s’en va en Corée du Sud pour un échange. Des souvenirs jetés sur papier, comme on jette une bouteille à la mer, brouillons, maladroits, authentiques. La bouteille coule, les mots s’imbibent, les souvenirs décantent et ne s’oublient pas. Alors au fond de la mer, dans les abysses, le souvenir devient inspiration et, plus loin, quelque part sur une plage, une vague s’écrase et chante.